LE PRISONNIER DU CIEL

LE PRISONNIER DU CIEL              

Carlos Ruiz ZAFÓN          

Edition Robert Laffont

4^ème de couverture

Des secrets de sinistre mémoire viennent hanter Daniel Sempere et son ami Fermín, les héros de L'Ombre du vent.

Barcelone, Noël 1957. À la librairie Sempere, un inquiétant personnage achète un exemplaire du Comte de Monte Cristo. Puis il l'offre à Fermín, accompagné d'une menaçante dédicace. La vie de Fermín vole alors en éclats. Qui est cet inconnu ? De quels abîmes du passé surgit-il ? Interrogé par Daniel, Fermín révèle ce qu'il a toujours caché.
La terrible prison de Montjuïc en 1939. Une poignée d'hommes condamnés à mourir lentement dans cette antichambre de l'enfer. Parmi eux Fermín et David Martín, l'auteur de La Ville des maudits. Une évasion prodigieuse et un objet volé...
Dix-huit ans plus tard, quelqu'un crie vengeance. Des mensonges enfouis refont surface, des ombres oubliées se mettent en mouvement, la peur et la haine rôdent.

Foisonnant de suspense et d'émotion, Le Prisonnier du ciel nous rapproche pas à pas de l'énigme cachée au coeur du Cimetière des Livres oubliés.

Mon avis

C’est toujours un plaisir de retrouver Zafón et son univers si caractéristique bien que ce roman paraisse moins fantastique que les autres. Pour profiter pleinement de l’histoire, j’aurais sans doute dû relire l’ombre du vent.

Dès les premières pages l’auteur nous place dans le suspens. Puis très vite nous sommes projetés dans le passé pas si lointain de l’histoire d’Espagne et du côté sombre et terrifiant de ces prisons  réservés aux opposants politiques et aux intellectuels. La soif du pouvoir régit ce monde de haine et de violence.

Les confessions de Fermin vont bouleverser la vie de Danièle qui devra accepter doutes et incertitudes quant à ses origines.

La fin de ce livre est une ouverture vers une nouvelle aventure où peur et angoisse s’immiscent ….d’où une énorme sensation de frustration.

Comments

[framboise]

Grâce à toi, je vais découvrir deux autres romans de Zafón, j'avais adoré "Marina", je ne pense pas être déçue! à bientôt ma Tartinette.