JE VOUDRAIS QUE QUELQU'UN M'ATTENDE QUELQUE PART

JE VOUDRAIS QUE QUELQU'UN M'ATTENDE QUELQUE PART

Auteur Anna GAVALDA

Édition: J'ai lu

4ème de couverture

« Quand j’arrive à la gare de l’Est, j’espère toujours secrètement qu’il y aura quelqu’un pour m’attendre. C’est con. J’ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là et que Marc n’est pas du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j’ai toujours cet espoir débile. »
Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d’espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu’il leur arrive, ils n’ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d’émotion qu’ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d’Anna Gavalda. En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences."

Mon avis

Ce recueil contient 12 nouvelles, 12 instants brefs de vie. Le tout est assez sombre. on y retrouve tout ce que le monde peut contenir de tristesse, de déception, de mensonge,  de culpabilité et d'espoir déçu.

Les deux dernières nouvelles clic-clac et l'épilogue ont un autre ton, plus léger. Dans Clic-clac; on retrouve l'ambiance de l'échappée belle. Il faut dire qu'il s'agit aussi de cohabitation et de fratrie, un sujet qui inspire bien Anna Gavalda.

L'épilogue est aussi l'histoire d'une déception mais on sent l'espoir.  L'héroïne arrive à dépasser ce moment atroce de déception après avoir vécu des jours d'espoir et d'angoisse. Le lecteur sent que l'héroïne peut réaliser ses rêves, ce qui n'est pas le cas dans les10 premières nouvelles.

Ce recueil n'est pas à lire en cas de déprime passagère, il n'offrira ni évasion, ni étincelles de joie.

Ce qui m'étonne toujours chez Anna Gavalda, c'est l'énorme différence entre ce qu'elle montre d'elle même à travers son apparence physique, sa façon d'être de se tenir de parler et sa façon d'écrire, le choix des mots. Mais pourquoi pas ?