LE CIMETIERE DE PRAGUE

Auteur Umberto ECO

Edition Grasset

Traduit de l'italien par Jean-Noël Schifano

4ème de couverture

Trente ans après Le Nom de la rose,

Umberto Eco nous offre le grand roman du XIXème siècle secret. De Turin à Paris, en passant par Palerme, nous croisons une sataniste hystérique, un abbé qui meurt deux fois, quelques cadavres abandonnés dans un égout parisien. Nous assistons à la naissance de l’affaire Dreyfus et à la création de l’évangile antisémite, Les Protocoles des sages de Sion. Nous rencontrons aussi des jésuites complotant contre les francs-maçons, des carbonari étranglant les prêtres avec leurs boyaux. Nous découvrons les conspirations des renseignements piémontais, français, prussien et russe, les massacres dans le Paris de la Commune où l’on se nourrit d’illusions et de rats, les coups de poignard, les repaires de criminels noyés dans les vapeurs d’absinthe, les barbes postiches, les faux notaires, les testaments mensongers, les confraternités diaboliques et les messes noires...

Les ingrédients sont donc réunis pour faire de ce savoureux feuilleton un diabolique roman d’apprentissage. Tout est vrai ici, à l’exception de Simon Simonini, protagoniste dont les actes ne relèvent en rien de la fiction mais ont probablement été le fait de différents auteurs. Qui peut, cependant, l’affirmer avec certitude ? Lorsque l’on gravite dans le cercle des agents doubles, des services secrets, des officiers félons, des ecclésiastiqueses peccamineux et des racistes de tous bords, tout peut arriver...

Umberto Eco, né en 1932, médiéviste, sémioticien, philosophe, critique littéraire et romancier, a connu un succès mondial avec son roman Le Nom de la rose en 1980. Président de l’école supérieure des études humanistes à l’université de Bologne, il est l’auteur de romans qui font date, parmi lesquels Le Pendule de Foucault, Baudolino, La mystérieuse reine Loana, et de nombreux essais, entre autres, L’œuvre ouverte, La guerre du faux, Histoire de la laideur, Histoire de la beauté.

Mon avis

J'avoue qu'il m'arrive parfois d'aller voir les dernières pages d'un livre. Cette fois je ne l'ai pas fait. J'ai peiné pour suivre le fil des événements. Après plusieurs semaines de dur labeur, je suis arrivée à la page 546 et j'ai découvert une note fort intéressante que j'aurais aimé découvrir avant de me lancer dans cette lecture.

"Quoi qu'il en soit , dans l'éventualité d'un lecteur excessivement intraitable, ou à la peu foudroyante comprenette, voici un tableau qui éclaire les rapports entre les deux niveaux (communs, en vérité à tout roman-comme on disait autrefois -bien fait.)..."

Voilà ce qui m'a manqué. Je n'ai pas la comprenette foudroyante et je me suis perdue dans ce labyrinthe d'intrigues. Les événements ne sont pas clairs, les phrases sont longues. Les personnages ont des problèmes d'identité. L'ambiance est macabre, la méchanceté et la haine transpirent à chaque ligne, le tout est un roman de Umberto Eco destiné aux érudits de la question juive, de la franc-maçonnerie et d'autres complots politiques.

J'ai aimé l'adaptation de "le nom de la rose" que par ailleurs, je n'ai pas lu. Peut-être aurais-je mieux compris avec des images. Si un jour une adaptation télévisée ou cinématographique vient à paraître, contactez moi!!!!

LE CIMETIERE DE PRAGUE

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